Accueil TEMOIGNAGES L’armée de Jésus a vaincu le dragon qui voulait me tuer !

L’armée de Jésus a vaincu le dragon qui voulait me tuer !

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Je m’appelle Marina Gnahoré épouse Siagbé. Je suis mère de trois enfants dont une fille et deux garçons. Ma vie a connu un choc terrible qui a failli m’emporter lors de mon troisième accouchement. Voici mon histoire.

Depuis l’école primaire jusqu’au collège, j’étais chrétienne catholique. En 1997, j’ai connu mon actuel époux qui est de religion musulmane. Par devoir religieux envers lui, je suis devenue musulmane. Mais je ne comprenais rien à l’islam et ne m’y sentais pas bien. Pour en ajouter à cette atmosphère étouffante, les relations avec ma belle-famille étaient constamment orageuses. Mon foyer était sur des braises. C’est d’ailleurs suite à une rixe de ménage que j’ai décidé de me suicider. Une de mes voisines qui me savait morose dans ce foyer me fortifia avec une Bible. Elle était chrétienne évangélique. C’est par son biais que je suis redevenue chrétienne. Mon mari n’a pas trouvé d’inconvénient à mon retour au christianisme. Ce fair-play religieux marquait aussi le retour d’une harmonie dans notre couple. Une harmonie couronnée par la naissance de notre deuxième enfant Astou Yasmine (16 ans aujourd’hui). Mais à partir de la naissance de Yasmine, j’eus tous les problèmes pour enfanter. La médecine moderne et traditionnelle n’a rien pu. A l’instar d’Anne, j’ai fait le vœu à l’Eternel que s’Il me donnait un garçon je le nommerai Samuel et le lui consacrerai. Malgré ce vœu, il n’y avait toujours rien et j’étais lasse d’espérer. En revanche, ma vie spirituelle connaissait un net progrès. J’étais maintenant à l’EEGM de Yopougon Ananeraie du pasteur Kamagaté Amadou. Avec la sœur Séka Ghislaine et le pasteur Marcellin nous formions un trio de prière pour les malades dans les hôpitaux.

Côté couple, mon mari qui n’a jamais fait mine grise de ma foi chrétienne, me gratifia davantage en nous faisant passer devant le maire. C’était en 2008. L’année d’après, nous déménageâmes de Yopougon à la cité Feh Kessé. Les contacts avec le pasteur Kamagaté et les bien-aimés de l’église de Yopougon, en particulier mon mini-groupe de prière étaient maintenus, quoique j’étais maintenant fidèle à l’EEGM de la Riviera avec l’Evangéliste Adou Marius. Dans ce nouveau quartier, Dieu se souvint de mes prières d’enfantement. 11 ans après ma fille Yasmine, je tombai enceinte. Je vécus dans l’allégresse cette troisième grossesse qui se présentait comme l’apothéose de mon bonheur. Mais avec des problèmes de tension et du fait que je n’étais plus jeune, l’accouchement fut difficile. Pour stabiliser ma tension, les médecins m’ont fait accoucher avant terme par césarienne. Mon troisième enfant Malick Samuel (5 ans aujourd’hui) était né. Avec une vie spirituelle en hausse, un mariage légal, et à la clé mère d’une progéniture tant désirée, que demander de plus à Dieu ? Ma joie était totale. Mais malheureusement pour moi, cette joie sera de courte durée, car cinq jours après mon accouchement, Satan s’est levé pour m’ôter la vie.

L’équipe de prière du pasteur contre le dragon

Tout a commencé après donc mon accouchement, par un autre clash avec mon mari. J’en souffris énormément au point que j’ai voulu me suicider de nouveau dans cet état de nourrice. Méconnaissable, je tombai en syncope. On me conduisit dare-dare à la clinique de l’indénié au plateau. Là-bas, un couple de libanais qui m’a vu s’est mis à réconforter mon mari convaincu que je n’en ai plus pour longtemps. Ce couple n’a pas vu faux. Le diagnostic médical a révélé une boule de sang de 5 millimètres dans le cerveau. Pour faire disparaître cette boule, il fallait me mettre dans un coma artificiel et me traiter. Au regard de mon état désespéré, la gynécologue qui me traitait a enlevé l’alliance de mon doigt pour la remettre à mon mari en lui disant : « Soyez fort pour vous occuper des enfants. Votre épouse n’a que 5% de chance de vivre ». Et à mes parents : «Si vous avez un Dieu, priez-le pour Marina ». Cette période comateuse fut très stressante pour mon mari. A la maison comme au boulot, il avait peur de décrocher son portable craignant l’annonce de mon décès. Pis, chaque matin qu’il arrivait à l’hôpital, il apprenait qu’un malade était décédé dans ma chambre. J’y étais restée toute seule comme la dernière proie de la mort. Mais dans ce coma artificiel, je fis un songe étrange. J’ai vu le Pasteur Kamagaté Amadou comme un chef de guerre à la tête d’un groupe d’hommes et de femmes avec chacun une Bible brandie en main. En face d’eux, se tenait un dragon qui crachait du feu. En réaction, le pasteur et sa petite armée fusaient des flèches de prière de combat au nom de Jésus. Au bout de quelques minutes, le dragon fut atteint de toutes parts et s’affaissa. Mort ou simplement vaincu, je l’ignore. A cet instant, je me réveillai. Les médecins nous apprirent que j’avais fait un AVC hémorragique. Il s’en est fallu de peu pour que le caillot de sang explose dans mon cerveau et que je meure. Par miracle, j’ai plutôt saigné du nez et par voie buccale.

Peu de temps après, la sœur Séka Ghislaine me fit savoir que, quand le pasteur Kamagaté a appris mon coma artificiel, il a mobilisé un groupe d’intercesseurs pour jeûner et prier pour moi. Ce petit groupe se relayait à tour de rôle par intervalle d’une heure de prière. Seul Dieu pourra leur rendre ce qu’ils ont fait pour moi.

J’avais certes survécu miraculeusement à mon AVC hémorragique, mais je n’étais pas encore sortie de l’auberge pour autant. Un autre malheur encore plus sérieux m’attendait.

Je vous raconterai la suite dans un prochain témoignage.

Que DIEU vous bénisse tous !

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