« Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui. J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » Romain 8v17-18
Des investigations et des études menées ont révélé que plus notre pensée porte sur le long terme ou plus nous voyons loin avec les yeux spirituels, mieux nous réussissons dans la vie ou nous possédons dans la vie. Inversement, plus nous pensons à court terme ou plus nous espérons aux choses superficielles selon nos besoins pressants et moins nous prospérons ou possédons.
” J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.”
Les personnes qui ne réussissent pas sont celles qui ne pensent qu’au moment présent, leur âme ne se penche que sur le superflu : ce qui fait du bien, ce qui est agréable, ce qui donne des résultats dans l’immédiat.
Mais si nous voyons à long terme, nous connaîtrons davantage de succès, parce que nous acceptons de souffrir maintenant pour récolter des fruits plus tard. S’il arrive que souvent le monde, des nations ou même des personnes se retrouvent dans des situations financières aussi désastreuses, c’est parce que nous ne savons pas attendre pour être récompensés de nos efforts.
Nous ne savons pas dire non parce qu’attirés par l’évolution galopante du monde et de ses attraits. Nous disons : “Je le veux, et je le veux tout de suite, même si je n’ai pas les moyens de me l’offrir et que je dois m’endetter.” Aussi la dette nous a-t-elle rattrapés.
N’est-il pas ainsi la réaction des petits enfants ? Ils ignorent la différence entre “non” et “pas encore”. Ils veulent tout maintenant. Or telle voie ou encore tel ‟oui” peut nous paraitre l’idéal ou le juste choix dans l’immédiat. Mais sa finalité, son but, son aboutissement est gage de désespoir et de frustration voire d’échec (Prov. 14v12).
En d’autres termes plus simples nous devons savoir que chaque chose sous le soleil a son temps (Eccl. 3v1-14). Si nous désirons la bénédiction de Dieu sur notre vie, nous devons nous attacher au long terme et non au court terme.
Nous devons nous attacher aux choses incorruptibles quelques soient leurs tailles que ne peuvent voir que les yeux de la foi, les yeux spirituels. Nous ne pouvons pas laisser la désespérance qui résulte d’une pensée à court terme s’installer dans notre cœur, sous peine de céder au découragement et de renoncer trop vite.
Notre ancêtre Abraham duquel nous descendons n’est-il pas appelé le « le père de la foi » ? Alors, ne sommes-nous donc pas les « les fils de la foi » ? Abraham et son épouse Sarah ont su braver la désespérance qui est la résultante d’une pensée ou d’une promesse à court terme (la promesse de la postérité et du fils légitime Isaac Gen. 17).
Quelle est l’image que nous projetons de nous-mêmes ? Quelles pensées et visions recevons-nous de nous-mêmes ? La promesse, la vision, la pensée ou encore l’image que nous avons de nous, aussi petite ou grande qu’elle soit, nous pouvons l’atteindre par le canal de la foi en Celui en qui rien n’est impossible : le Merveilleux Jésus. En tant que ‟petit Jésus” ou encore ‟petit christ”, nous jouissons de la perspective la plus vaste qui soit – l’éternité – parce que nous savons que la vie ne s’arrête pas à la mort. Nous passerons directement dans la vie éternelle, qui ne prendra jamais fin.
C’est pourquoi nous vivons à la lumière de l’éternité, et non à celle de la popularité, des circonstances ou du confort immédiats. Si nos luttes actuelles nous font perdre courage, si le découragement se fait sentir sous le poids des épreuves de ce siècle présent, souvenons-nous des paroles de l’apôtre Paul : « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous. »
Au ciel, Dieu nous récompensera selon la manière dont nous aurons géré notre temps, notre argent, nos talents et tout ce qu’Il nous aura confié.
Avons-nous été un bon intendant ? Avons-nous utilisé nos ressources avec sagesse ? (Matt. 25v14-30). Avons-nous recherché une satisfaction immédiate ou nous sommes-nous concentré sur le long terme en amassant un trésor au ciel ? Telle est la réflexion sur laquelle nous devons méditer.
