Le tout premier feu qui est mis en relief dans ce passage soumis à notre analyse est le feu de la mauvaise compagnie. L’histoire du triple reniement de Pierre est connue de tous. En effet, Pierre a marché dans la proximité du Seigneur et a partagé des expériences de puissance avec Lui. Il a vu sa gloire. Mais après Son arrêt, Pierre a manifesté quelques signes d’affection en Le suivant de loin ; tout le reste des disciples s’étant dispersé.
Nous sommes appelés à développer une bonne relation avec le Seigneur, à demeurer continuellement dans sa communion.
Cependant, nous sommes sans ignorer que la vie chrétienne est une vie de tribulation et de combats ; une vie où les tensions, les pressions, les tentations se succèdent. Pierre n’a donc pas été épargné, pas plus que les autres disciples.
Il a pu suivre le Maitre mais tristement de loin. Ce qui fait l’objet d’une interrogation : Qu’est ce qui s’interpose entre toi et Jésus ? Entendre par interposition, je fais allusion aux copains et copines encrés dans des liaisons coupables vous maintenant ainsi dans une vie d’impureté et d’adultère ; je fais allusion au péché dans toute son entièreté. Comment donc suis-tu Jésus ? Quelle est ta familiarité avec Lui ? As-tu ses sentiments, son langage, ses regards ? En évidence, ne permets pas à quoi que ce soit de s’interposer entre toi et Jésus !
Pierre suivait Jésus mais de loin. Bien-aimés, on peut suivre Jésus mais de loin. Au verset 55, la Bible nous révèle que Pierre était assis au milieu de ceux qui s’étaient saisis de son Maitre. Son attitude n’est pas étonnant car c’est le fruit d’une relation qui précède son état. Avant qu’une personne ne tombe dans le reniement, la première position qui le caractérise est la position debout. Où te tiens-tu ? Quelle est ta position devant le Seigneur Jésus dans ton environnement quotidien ? Après la position debout, s’en suit la marche.
Avec qui marches-tu ? Quels sont tes lieux de fréquentation ? La troisième position consiste à s’assoir. Ce fut donc l’attitude et la réaction justifiée de Pierre. Il a fini par s’assoir. Il s’est stabilisé dans le péché et il a demeuré là au milieu des bourreaux de son Maitre et Seigneur Jésus. Pierre avait besoin de se réchauffer auprès d’un brasier mais il n’était pas au bon endroit.
J’admets qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul comme l’enseigne l’a Parole de Dieu, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut fréquenter les “brouteurs” ; tu finiras par les envier et même tenter de les imiter. Quelles conversations affectionnes-tu ? Assurément, Pierre n’avait pas une bonne fréquentation. Certes, le besoin de se réchauffer était noble à cause de la saison mais le mal c’est qu’il n’était pas au bon endroit.
Par exemple, je ne comprends pas certains chrétiens qui continuent d’aller au cinéma. Car ce n’est pas un lieu idéal pour s’échanger les idées. Le feu de la mauvaise compagnie fait présentement assez de dégâts et de ravages dans la jeunesse chrétienne. Car un petit feu peut détruire une grande forêt (Jacques 3v5).
Ce feu peut avoir un caractère sacré, solennel. Ce feu peut faire l’objet d’une personne qui professe la foi biblique, qui a notre crédo et qui connait la doctrine biblique ; en un mot un “pseudo chrétien”. Seulement qu’il a des croyances bizarres et un style de vie très différent du nôtre (habillement, coiffure, plaisirs du monde, …). Or il est écrit :
« Quiconque prononce le Nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité » 2 Timothée 2v19.
« Nadab et Abihu moururent, lorsqu’ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger. » Nombres 26v61 Voici deux personnages iniques. Ils avaient la connaissance de tous les rites religieux; l’Autel de Dieu n’avait aucun secrets pour eux. Ils avaient été instruits depuis leur enfance dans les mystères des écritures.
Seulement, ils ont voulu le servir à leur manière. Ils se prévalaient de leur titre de fils de sacrificateur pour opérer. Ils apportaient ainsi du feu étranger dans la maison de Dieu. Il y a un feu qui doit rester perpétuellement allumé dans la présence du Seigneur ; ce feu type de feu est agréable à Dieu et bon pour notre foi.
C’est un feu qui a l’avantage de maintenir la présence de Dieu au milieu de nous. Il faut donc l’entretenir continuellement par la crainte de Dieu, l’obéissance aux Saintes Ecritures. Et ces deux compères ont pris le risque de fouler tout cela au pied en apportant devant la face de l’Eternel un feu autre que celui qu’Il avait recommandé pour le culte. C’est un feu étranger.
Chaque chrétien a un devoir, c’est le tout premier d’ailleurs pour tout être humain ; c’est le premier travail, notre toute première vocation: c’est le culte. Le culte est donc un travail spirituel. Nous avons six jours pour vaquer à nos différentes occupations mais le septième jour doit être sanctifié et mis à part pour le travail de Dieu. A ce travail, il faut venir avec le feu de Dieu à savoir son Esprit et sa Parole. L’Esprit est toujours en accord avec Sa Parole. Les deux valent pour le culte personnel et le culte public. Ils sont le stabilisateur du feu Divin.
- Le feu étranger à travers le culte personnel ou privé ou intime
Tu ne peux venir célébrer le Seigneur et avoir dans ton cœur des ressentiments, des rancunes, des rancœurs contre ton prochain, ou être en colère contre son conjoint ou sa conjointe, ou avoir critiqué tout le long de la semaine son Pasteur ou son prochain, ou donner la dîme et l’offrande d’une prostitution (relation hors mariage)…
- Le feu étranger dit solennel et public
C’est le feu étranger que nous trouvons dans l’église. Nous devons être vigilants à ce sujet car rien n’est plus beau que la simplicité de l’Evangile. C’est pourquoi celui qui prétend aller plus loin que cet Evangile s’égare. Il parait très simple mais il est très efficace. Mais le feu étranger rentre dans l’église lorsque nous prenons recherchons illuminations et les révélations pour en faire une reformation. Certaines pratiques et doctrines aujourd’hui dans l’église sont source de feu étranger (le service d’eau, de parfum, de fleur, de verge, de sel, …). Il faut conserver le bon dépôt et avoir un fondement dans la Parole de Dieu. Veuille sur l’Autel et préserve-le. Tous ensembles, nous devons être gardien du sanctuaire. Car si Jésus, l’Auteur de l’Evangile, n’a eu recours à aucune pratique semblable, alors il faut s’en garder. Certains dons sont aussi vecteurs de feu étranger car le songe relève du spiritisme. De nos jours, une nouvelle doctrine est née dans l’église : celle de tuer nos ennemis (retour à l’envoyeur, tombe et meurs, …).
C’est aussi un feu étranger car Jésus nous a montré une belle des manières de traiter nos ennemis à savoir premièrement prier pour nos ennemis, deuxièmement les bénir et enfin les aimer (Matthieu 5v44).
« Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, … Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Actes 2v2-4
Premièrement, la bénédiction de Dieu est souvent inattendue. « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux,… » Elle est souvent brusque et intervient parfois à des moments où on s’y attend le moins. Il y a des donc des bénédictions, des guérisons, des délivrances, des libérations dites « tout-à-coup ». Le ciel peut donc te visiter subitement.
Deuxièmement, Jésus vient sous la forme d’un vent impérieux pour déraciner tout ce que le diable a planté dans nos vies, pour abattre les forteresses maléfiques, …
Troisièmement, nous devons désirer le Saint-Esprit. Il doit être notre plus grand besoin de tous les jours. Car c’est la clé, la réponse à toutes nos préoccupations. C’est Lui qui repend le feu divin. Un des effets de la manifestation du Saint-Esprit est le Parler en d’autres langues. On peut rechercher tous les autres dons, cependant, il ne faut pas négliger le Parler en d’autres langues. Car tous les dons qui ont été cités dans le Nouveau Testament ont été vécus sous l’Ancienne Alliance (Ancien Testament) à l’exception du Parler en d’autres langues. C’est donc le seul don qui a manqué aux peuples de l’Ancienne Alliance.
Que les effets de cette Parole vous accompagnent toute votre vie ! Amen !
Avant le Rendez-vous divin prévu pour ce dimanche 13 Mars avec le Fondateur l’Evangéliste Yssouf Camara, Rendez-vous consacré à la Parole et à des prières de délivrances, de guérison, de restauration, … suite au message sur le Feu étranger, voici quelques images de notre père fondateur à l’œuvre !
Quelques exemples de feu étranger énumérés par l’homme de Dieu
Quand dans le peuple de Dieu, certaines pratiques sont généralisées et utilisées comme une doctrine faisant allusion à certaines pratiques bibliques comme l’usage du sel, de la fleur, de l’eau, des bougies et encens, de verge, des pratiques comme « retour à l’envoyeur », égorger nos ennemis et les sorciers, parler à la terre ; des offrandes et dîmes issues d’une prostitutions (relations illégitimes hors mariage) ou d’un vol, … , le péché.
Une mise en garde du Fondateur à ses brebis afin d’échapper à certains loups dans la peau de berger assoiffés de gains sordides a été faite !
